Internet nous sauvera tous
Rassurez-vous chers amis, je ne vais pas me lancer dans une réflexion culturalo-philosophico-historico-économico-sociologique de ce que serait notre douce société sans cette invention révolutionnaire qu'est Internet... Ç'en serait trop demander à mes petits méninges qui viennent déjà de turbiner sur la question "Peut-on tout mesurer en économie ?" (eh oui, y'a des gens qui se posent des questions pareilles un samedi matin à 8h, snif) et puis d'autre part ça ferait chier tout le monde. =D
Donc, pourquoi ce titre ?
Et bien précisément car hier soir encore je découvrais une des ressources infinies de la Toile. Prenez une Liette-de-linotte à la capacité d'éparpillement rarement inégalée en ce monde, et placez-là dans une situation à haut risque, autrement dit le déplacement en un autre lieu que son terrier personnel.
Vous obtiendrez alors mathématiquement et selon une loi dont la probabilité est supérieure encore à celle des lois de Murphy, la conséquence suivante : elle oubliera nécessairement quelque chose en le dit lieu.
En ce qui nous occupe présentement, ce fut mon téléphone portable chez Pierre.
Or donc, le soir en question (hier, pour ceux qui suivent), au moment de me mettre sagement au lit pour une bonne nuit de sommeil avant la terrible épreuve du lendemain (se lever tôt un samedi, non mais vraiment...!), je réalise que... je n'ai pas de réveil !!
Et oui, assujettis que nous sommes à l'électronique, plus de bon vieux réveil sur nos tables de nuit... Paniquée, je tripote les boutons de ma chaine radio, je lis toute la notice d'utilisation de mon four (eh, quand on est désespérée on envisage toutes les solutions), mais rien n'y fait, pas de réveil.
Arghl.
Soudain, alors que j'allume l'ordi pour aller crier ma détresse auprès du quidam éventuellement connecté, une idée me vient à l'esprit : ce même ordi que je chéris ne pourrait-il pas lui-même servir de réveil ? Ah mais en voilà une idée qu'elle est bonne ! Ni une ni deux, Google mon ami me vient en aide, et je trouve un réveil on-line, dont la seule exigence est que l'ordi ne se mette pas en veille. Pouf pouf, je vérifie que ça marche bien, je le règle à l'heure idoine et je m'endors toute heureuse. Et ce matin, la sonnerie se déclenche comme prévu et me voilà à l'heure à mon examen !
Comme on le dit souvent "Y'a un bon Dieu pour la canaille"...
Je suis d'accord, e-Dieu même qu'il s'appelle.
;-)